Recherche scientifique : L’IRSEN se dote de deux laboratoires en physique appliqué et nucléaire

Le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, Edith Delphine Emmanuelle Adouki, a procédé récemment à l’inauguration de deux laboratoires de l’institut national de recherche en sciences exactes et naturelles (IRSEN). Le premier laboratoire inauguré est un laboratoire de physique appliqué qui est une unité de recherche en nanomatériaux et nanotechnologies. Le second laboratoire est un laboratoire de physique nucléaire qui incarne le projet national sur la surveillance de la pollution marine PRC 7001.

 L’érection de ces laboratoires est le fruit de la coopération entre le Congo et ses partenaires au développement à savoir, l’UNSCO et l’Agence International de l’Energie atomique. Ces laboratoires vont désormais aider les chercheurs congolais à mener des études, des recherches sur la qualité des aliments à consommer, et à détecter les substances dangereuses dans les eaux et les sols congolais.

 Le directeur général de l’IRSEN, joseph GOMA-TCHIMBAKALA, qui a présenté les caractéristiques de ces infrastructures, a indiqué que les techniques de nanotechnologies seront utilisées pour les études et l’amélioration des sols afin d’augmenter la productivité des plantes. Ces techniques seront également employées dans les domaines de la santé et de l’intelligence artificielle. Le laboratoire de physique appliqué est érigé sur une superficie de 114,25 m²   reparti en un laboratoire consacré à la recherche sur les énergies de 14,75 m², et d’un laboratoire sur les recherches nanotechnologies d’une superficie de 15,48 m². Le laboratoire physique nucléaire est bâti sur une superficie de 106,45 m². Il comprend une salle de spectrométrie alfa de 11,70 m²   et une salle de spectrométrie gamma de 16,51m²  .

Les deux laboratoires mis à la disposition des chercheurs congolais vont, selon la ministre en charge de la recherche scientifique, Édith Delphine Emmanuelle contribuer à relever le niveau du Congo dans le domaine de la recherche scientifique. 

En outre, ils serviront de cadre aux missions de formation et d’encadrement des jeunes chercheurs afin de combler le déficit en personnel constaté dans certaines disciplines des sciences et des technologies.

Orland Alain