L’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC) a tenu, le 25 mai dernier, à Brazzaville, sa deuxième session extraordinaire. Cette session a permis aux membres de cette organisation de se fixer des objectifs pour la réalisation et la réussite des projets communs de télécommunications dans la sous-région.

Ces projets visent non seulement l’interconnexion de l’ensemble des pays de l’Afrique centrale, mais aussi la création d’une résilience des réseaux pour le bien des populations. Sur ce, ils ont résolu de travailler ensemble pour améliorer la coordination et la coopération de leur institution au travers des actions précises.

Ces actions s’articulent autour de quatre objectifs ,  pour les années 2022 et 2023, à savoir le renforcement du cadre institutionnel et organisationnel de l’ARTAC ; l’harmonisation des politiques et des cadres règlementaires des techniques innovantes de communications et télécommunications dans la sous-région CEEAC ; le renforcement du partenariat avec les institutions internationales des télécommunications, ainsi qu’avec les communautés économiques régionales et sous régionales( UAT ,UIT, l’alliance SMART AFRCA, FRATEL…) ; l’élaboration des projets d’intérêts communs de Télécoms. Cet ensemble d’objectifs constitue le plan d’actions des années 2022 et 2023 de l’ARTAC. Ce plan a été adopté, après examen, avec amendement.

 De même, les membres de la conférence des Régulateurs ont, au terme des travaux, formulé quelques recommandations qui se résument ainsi : désigner deux points focaux par l’Autorité de régulation selon la fiche de profil envoyé à tous les régulateurs ; mettre en place des groupes de travail thématiques sur les aspects de Fintech, le statut fiscal des autorités de régulation, la radiocommunication (la coordination des Fréquences aux frontières) ; réfléchir sur d’autres sources et modes de financement de l’Assemblée de Régulateurs des Télécommunications de l’Afrique Centrale etc.

Le président exécutif de l’ARTAC, Louis-Marc Sakala, qui a clos les travaux, a, dans son mot de circonstance, réitéré ses remerciements aux Etats membres pour leur implication dans la tenue de la deuxième session extraordinaire de la conférence des Régulateurs.

Les membres de l’ARTAC en travaux

« Nous avons décidé d’avoir un plan d’actions ambitieux qui va nous permettre, à la fin de ces deux années, de travailler ensemble. Je crois que ces objectifs, bien que difficiles, sont réalisables ; et nous allons œuvrer ensemble, entre régulateurs de l’Afrique centrale, pour relever l’étendard de notre Sous-région », a indiqué Louis-Marc Sakala   

Dans ces missions de coordination des fréquences aux frontières des pays, de l’harmonisation des cahiers de charges des opérateurs des Télécoms et des cadres réglementaires des TCI, l’ARTAC ambitionne de créer un marché commun des télécommunications et des TIC dans la sous-région.

Orland Alain M’BADINGA.