Le ministre de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Jean Luc Mouthou, a menacé récemment de fermeture de plusieurs établissements scolaires du secteur privé.

Les responsables de ces écoles n’ont pas déposé les dossiers d’inscription de leurs candidats aux différents examens d’Etat, malgré la prorogation de la date officielle de clôture des dépôts. Le ministre s’est insurgé contre de telles pratiques qui entravent l’organisation des examens d’Etats. En bon pédagogue, il leur a accordé un délai d’une semaine pour rattraper le retard. Les chefs d’établissements qui feront injonction à cette directive seront sanctionnés. Et, leurs écoles seront fermées.

 Jean Luc Mouthou a exprimé cette volonté au cours d’une réunion qu’il a eue avec les responsables de l’Union congolaise des promoteurs des établissements privés (UCPEP). Cet avis est partagé par les responsables de l’UCPEP qui reconnaissent que l’école est une institution d’éducation. Cette institution devrait respecter les textes.

« Nous devons nous conformer aux textes. Ainsi, nous le disons à l’endroit de tous les responsables des écoles de s’atteler. Nous sommes devant une situation d’urgence. Inscrire les enfants à un examen, c’est une opération très exigeante. Et, nous devons tous s’y mettre à temps », a déclaré Clotaire Koussoumana, vice-président de l’UCPEP.

Les inscriptions aux différents examens d’Etat restent une étape déterminante pour la réussite des examens d’Etat.

Orland Alain