Le Sénat a approuvé, au cours de la plénière du 28 mars 2023, l’adhésion du Congo à l’amendement de la convention sur la protection physique des matières nucléaires. Cet amendement vise à améliorer la sécurité des sources et des installations nucléaires contre tout acte terroriste et de sabotage.

Au moment où le monde fait face à des nouvelles menaces du terrorisme, la protection physique des matières nucléaires et des installations s’avère capitale. Elle est de la responsabilité des autorités. L’adhésion de la République du Congo à cette convention amendée exprime clairement la volonté de l’Etat de participer à cet effort.

  « C’est une très bonne chose que la République du Congo ait pris cette décision d’adhérer à cet amendement. Parce que, le terrorisme aujourd’hui est international, et nous participons tous à la lutte contre ce fléau », s’est exprimée le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, Emmanuel née Delphine Edith Adouki qui a défendu l’affaire devant le Sénat.

 L’approbation de cette convention amendée permettra au Congo de veiller désormais à la protection physique des matières et des installations nucléaires, en vue d’éviter toute utilisation illicite qui pourrait mettre en cause la sécurité internationale. Le Congo ne dispose pas d’installations nucléaires autant que telle, mais il utilise un certain nombre de sources nucléaires dans les hôpitaux, les plateformes pétrolières. Ainsi, la République du Congo s’implique d’ores -et -déjà pour assurer la protection de ces sources nucléaires afin qu’elles ne puissent pas être utilisées à d’autres fin.

La convention sur la protection physique des matières nucléaires a été adoptée le 26 octobre 1979 et signée le 03 mars 1980. Elle est rentrée en vigueur le 08 février 1987 et amendée par consensus à vienne. Elle est placée sous l’autorité de l’Agence internationale de l’Energie atomique (AIEA).

Orland Alain M’