Les Administrateurs du groupe de la Banque mondiale, en séjour de travail au Congo, ont visité le Laboratoire national de santé publique (LNSP), l’un des projets financés par cette institution. Au terme de cette visite, le Directeur général de cette structure, le Professeur Roch Fabien NIAMA, s’est réjoui du soutien de la Banque mondiale. Cet appui contribue à la rénovation et au renouvellement en totalité des équipements de santé publique. Le Pr Roch Fabien NIAMA, est revenu sur l’intérêt de cette visite.

Datsoue News (DN) :  Que représente la visite des Administrateurs de la Banque mondiale au sein de votre structure ?

 Pr Roch Fabien NIAMA(RFN) : Merci, cette visite ne peut que représenter pour nous une réelle satisfaction pour constater que le soutien de la Banque mondiale envers le laboratoire national de santé publique reste constant et déterminant. Cela, pour nous aider justement à jouer pleinement notre rôle de laboratoire de santé publique d’abord, et de faire en sorte que nous puissions nous hisser au niveau des laboratoires les plus sérieux, tel qu’on le voit dans d’autres pays. Sur ce, on ne peut pas faire l’économie de dire merci à la Banque mondiale, aux autorités qui nous ont donné cette opportunité de mettre en exécution les orientations gouvernementales en matière de Laboratoire. Donc, c’est quelque chose de palpitant, d’excitant, et évidemment, nous sommes heureux chaque fois de recevoir ici les diverses autorités qui viennent pour nous soutenir.

Le Pr Roch Fabien NIAMA avec les Administrateurs de la Banque mondiale.

 DN : quel appui recevez – vous de la part des partenaires techniques et financiers du Congo?

Pr. RFN :  L’appui est d’abord multiforme. On a déjà communiqué là -dessus. Vous vous rappellerez qu’il y a un peu moins d’une année, nous avons reçu ici la visite de Monsieur Ousmane Diagana qui était le vice-président de la Banque mondiale, chargé de l’Afrique de l’Ouest et du Centre qui a impulsé le souhait gouvernemental de voir construire dans la ville de Pointe-Noire un Laboratoire de sante publique digne de son nom. Cela va se faire ; et cet appui ne s’est pas démenti avec l’arrivée aujourd’hui des administrateurs de la Banque mondiale.  C’est quelque chose de particulièrement sérieux. Donc, l’entrée de Pointe-Noire, c’est important pour nous. Mais, que servirait l’infrastructure sans équipement ? Notre but est d’apporter, avec le soutien de la Banque mondiale, le renouvellement en totalité des équipements de santé publique, des équipements de biologie médicale au Laboratoire national. Ces équipements pourraient faire que tous les examens soient automatisés de manière à réduire l’impact humain dans la fabrication d’un résultat. Tout va être automatisé exactement tel que cela se fait dans d’autres pays les mieux    avancés en matière de santé. Cette volonté est une orientation stratégique du Président de la République. Nous n’avons pas le choix. Il a déjà dit ; et tout ce que nous faisons, c’est exécuter ses orientations.

DN :  Qu’est -ce que vous envisagez en ce qui concerne le volet formation ?

Pr. RFN : Très bien, la question des ressources humaines est une question fondamentale. Même si vous avez des équipements, si vous n’avez pas des techniciens qualifiés en la matière, vous ne pouvez rien. Et d’ailleurs, c’est pour cette raison que nous avons mis en place tout un plan de formation des agents, pour non seulement recruter de nouveaux agents, mais aussi recycler ceux qui sont déjà là. Parce qu’il ne faut pas oublier qu’il y a des gens qui sont ici. Ce sont des techniciens de haute qualification, des gens formées qui sont tout à fait à mesure de rendre le résultat que nous attendons. Mais, ce n’est pas suffisant. Ils ne sont pas nombreux. Donc, on va en prendre d’autres, mais ceux qui viendront là, ils seront choisis sur la base purement compétitive. Cette histoire de recruter les gens par cooptation, c’est terminer. Le recrutement se fera sous un model compétitif. Donc, cela va être sous un model compétitif. La personne qui a ses diplômes, ses qualifications, elle viendra et sera évalué.  Si elle est apte à assumer le rôle que nous voulons le lui donner, elle sera prise. Mais derrière, il y aura nécessairement la formation, des enseignements post-formations qui sont déjà planifiés dans notre plan de formation.

DN :  A quand la fin des travaux de rénovation ?

Pr. RFN : Pour la fin des travaux, je sais que nous avons à peu près un an de retard.  Je ne peux pas vous fixer une date. Néanmoins, laissez-nous jusqu’à la fin de l’année et vous verrez. En ce moment-là, venez prendre possession de votre Laboratoire. Parce que c’est le vôtre ; et nous le faisons pour vous.

Propos recueillis par Orland Alain.