Les questions sur le climat doivent passer des discours aux actes. La question du réchauffement climatique demeure actuellement la préoccupation majeure des dirigeants du monde.
Le sujet a été au centre de l’entretien que le président de la République Denis Sassou N’Guesso a accordé, le 24 juillet à l’ancien ministre français de l’environnement, de l’Energie et de la mer, Ségolène Royal, au palais du peuple.
Prélude au sommet des trois Bassins forestiers du monde qui se tiendra en octobre 2023 prochain à Brazzaville, les responsables politiques, écologiques s’intéressent de plus en plus à la question du réchauffement climatique. Ils ne cessent de multiplier les contacts et bâtir des stratégies en vue de trouver des solutions à l’épineuse problématique du changement climatique.
« Le sommet de Brazzaville est très important, puisqu’on sait que la forêt est un élément clé dans la lutte contre le réchauffement climatique. D’ailleurs, le Congo conduit une politique audacieuse que j’ai eue l’occasion de voir sur le terrain. La question du réchauffement climatique, rappelons-le, reste une préoccupation du président Denis Sassou N’Guesso, qui a tant multiplié des rencontres à ce sujet, en vue d’y trouver une issue favorable », a déclaré Ségolène Royal.
L’ancienne ministre française en charge de l’environnement a aussi précisé que les pays du sud ne sont responsables qu’à 30% pour les émissions de gaz à effet de serre par contre, ils subissent 70% des dégâts. La progression de la sécheresse occasionne désormais une migration de la population à la recherche des points d’eau. Ainsi, selon Ségolène Royal, les questions des réunions sur le climat doivent passer des discours aux actes.
Par Orland Alain