Le logement est un besoin de base pour tout homme. Avoir un terrain bâtit est une fierté pour chaque être humain.   Malheureusement, ce rêve légitime de vivre dans des conditions décentes s’étiole dans la conscience de bon nombre de congolais, au regard de la hausse vertigineuse des prix des terrains avec ou sans habitation dans les grandes agglomérations et localités du Congo.

Actuellement, à Brazzaville comme à Pointe-Noire, pour se procurer une parcelle de 500 mètres carrés sans habitation, il faut débourser entre 10 et 75 millions de francs CFA voire plus. Pour un terrain avec habitation de trois ou quatre chambres, il faut verser entre 45 et 200 millions de francs CFA ou plus. Cette inflation exclut plusieurs congolais du marché du logement. Ainsi, l’inadéquation entre l’offre et les revenus rend très préoccupantes cette situation. Or, le salaire moyen d’un congolais est compris entre 80.000 et 300.000 francs CFA.

La crise du logement affecte, avant tout, les plus démunis ainsi que les classes moyennes congolaises ; puisqu’ils n’ont pas suffisamment de ressources financières. Ainsi, les locataires deviennent une cible à la merci des agences immobilières et du marché locatif. Cette situation conduit certaines personnes a accepté les habitations qui conviennent ou non à leurs besoins, à leurs budgets ou aux normes de salubrité.

Face à cette épineux problème du logement, les populations sont obligées de construire sur les espaces interdits, tels que les lignes à haute tension, terrains marécageux, etc. Ce phénomène ne cesse de prendre de l’ampleur dans toutes les grandes villes et localités du Congo. Pour palier ce déficit de logements, une nouvelle politique de la ville et de l’habitat, plus adaptée aux besoins actuels s’impose. Le célèbre philosophe Platon disait : « La vie est un court exil. L’essentiel n’est pas de vivre, mais de bien vivre ». Ainsi, la vision d’offrir aux populations des conditions de vie décentes demeure une évidence.

 Par MOA