L’humanité a célébré le 09 août dernier la journée internationale des peuples autochtones. Cette journée constitue une occasion pour valoriser l’identité autochtone par la promotion des valeurs particulières de ces peuples.
Cette édition a été commémorée sous le thème : « Les jeunes autochtones comme agents de changement pour une libre auto détermination ». Dans sa déclaration, le gouverne a réitéré son engagement à promouvoir les droits des peuples autochtones. « Ce thème nous encourage à créer des conditions pour que les jeunes autochtones aient la capacité d’agir en tant que citoyen dans le sens de leur plein épanouissement en vue d’accéder aux services, aux emplois publics, aux instituions et à bien d’autres avantages que leurs confèrent les textes en vigueur », a déclaré le ministre Aimé Ange Wilfrid Bininga.
Ainsi, le gouvernement s’engage d’ores- et- déjà à mettre en œuvre des actions positives en faveur des populations autochtones. Pour ce faire, un plan d’actions couvrant la période 2022- 2025 a été élaboré pour améliorer leur qualité de vie. Ce plan d’action est pour le pays un cadre stratégique d’orientation de la politique nationale de promotion des peuples autochtones pour les 4 prochaines années. A ce sujet, le gouvernement a pris des mesures facilitant l’accès des enfants autochtones à l’éducation par l’organisation des campagnes spéciales pour leur inscription dans les établissements scolaires.

Les jeunes autochtones Lycéens dans le département de la Likouala au nord du congo
Ainsi, 14000 enfants autochtones dont 7456 filles ont été scolarisées, au cours des 3 dernières années. De même, l’exécutif a pris des mesures pour assurer le droit à la citoyenneté des jeunes autochtones. De 2019 à 2023, plus de 6916 actes de naissances et de 1000 cartes d’identité ont été octroyées gratuitement à ces jeunes congolais d’origine autochtone. Pour assurer leur sécurité sociale et leurs droits à l’emploi, plusieurs jeunes autochtones ont été intégrés à la fonction publique et dans les sociétés privées.
En 2023 par exemple, 13 jeunes autochtones ont été recrutés à la fonction publique dont 2 en qualité de sages femmes. Une jeune femme autochtone diplômée de l’Ecole Nationale de l’Administration et de Magistrature ENAM a été nommée par le conseil supérieur de la magistrature aux fonctions de substitut du procureur de la République près du tribunal de grande instance de Brazzaville. Actuellement, environ 400 jeunes autochtones travaillent dans les sociétés d’exploitation forestières dans les départements de la Sangha et de la Likouala. Plusieurs sont maintenant en service dans la police et dans la gendarmerie nationale.
Aussi, le gouvernement travaille-t-il activement pour améliorer davantage ces chiffres. Ces actions en faveur des jeunes autochtones constituent à n’en point douter un message fort à l’endroit des populations autochtones et de la communauté internationale sur la détermination du gouvernement à poursuivre résolument son programme d’amélioration des conditions de vie de cette couche de population.
Par Flore de Jésus