La Chambre haute du parlement a adopté le projet de loi portant création du centre national d’inventaire et d’aménagement des ressources forestières et fauniques (CNIAF). La création de cette structure s’inscrit dans le cadre des changements multiples intervenus dans le domaine de la gestion des ressources forestières et fauniques au niveau national et international.

 Le CNIAF est un établissement public à caractère administratif, doté de la personnalité juridique et de l’autonomie financière. Il est placé sous la tutelle technique du ministère en charge des forêts et celle du ministère des finances. Ce centre est chargé de réaliser les travaux d’inventaire national des ressources forestières et d’élaborer des plans d’aménagement forestier sur toute l’étendue du territoire national. Ce projet de loi a été défendu par le ministre Aimé Ange Wilfrid Bininga à place de son collègue en charge des forêts. Selon le ministre en charge de la justice, le CNIAF est un outil important dans le cadre de la gestion des forêts. Ce centre permettra de façon prévisionnelle de répertorier les aires forestières qui devraient être aménagées pour leur mise en concession et leur exploitation.

« Le CNIAF est un outil qui mettra à notre disposition des données exploitables dans le cadre de la mise en œuvre de la politique du Président de la République de faire de notre pays une destination touristique par l’exploitation de nos forêts, de tout ce que nous avons de beau de par la nature. Il s’agit également de l’identification de notre faune, des espèces fauniques, animaux, oiseaux et autres qui peuplent nos forêts et qui sont gérés dans le cadre de nos parcs », a précisé le ministre.

Le CNIAF contribuera également à gérer le conflit entre faune et populations riveraines. Cette structure y participera par la sensibilisation, l’identification et la reconnaissance des aires protégées en amant.   En aval, elle procédera aux évaluations des espaces traitées, dévastées et également aux préjudices subis par des populations du fait d’invasion des espèces fauniques. Il s’agit de veiller à ce que l’utilisation par l’homme   des espèces fauniques et de certains produits ne puissent pas disparaitre définitivement. Ce projet de loi a été adopté, au cours de la séance plénière du 11 août 2023, au palais du parlement. Cette séance a été dirigée par le président du Sénat, Pierre Ngolo.

Par Orland Alain