La Localité d’Impfondo, dans le département de la Likouala, au nord de la République du Congo est touchée par l’épidémie de la variole de singe, appelée Monkeypox. Dans une déclaration publiée le 31 août, le gouvernement rassure la population que les équipes de santé sont déjà à pied d’œuvre pour combattre cette épidémie.
La variole de singe est une maladie infectieuse et virale qui se manifeste par une fièvre non chiffrée, des douleurs articulaires, une éruption cutanée généralisée. Elle est causée par l’orthopoxvirus simien. La variole de singe est une maladie qui touche à la fois les animaux et les humains. Elle est très contagieuse et peut entrainer la mort si la prise en charge est tardive. Elle se transmet de l’animal à l’homme, de façon intérimaire, mais aussi quand la personne est en contact avec des animaux sauvages infectés ou des viandes de chasse contaminées.
Sur huit échantillons prélevés par les services du ministère de la santé et analysés au laboratoire national de santé publique de Brazzaville, 7 échantillons se sont révélés positifs au virus de Monkeypox ou variole de singe. À ce jour, la situation présente 7 cas confirmés, 1 cas probable et zéro décès.
Au regard de ces résultats et conformément aux dispositions de règlement sanitaire internationale dont la République du Congo est signataire, le gouvernement a déclaré l’épidémie de la variole de singe dans le district sanitaire d’Impfondo.
Pour se protéger de cette maladie, le gouvernement recommande à la population d’observer les mesures d’hygiène. Elle doit éviter tout contact à mains nues avec des animaux sauvages ou des viandes de chasse ; se laver régulièrement et correctement les mains à l’eau propre au savon ou en utilisant une solution hydroalcoolique après manipulation d’animaux sauvages ou de viande de chasse. Les populations sont aussi appelées à éviter le contact avec toute personne présentant les signes de cette maladie et les lieux de regroupement des animaux sauvages ainsi que leurs couloirs de passage. Le gouvernement exhorte par ailleurs la population à faire recours aux services de santé les plus proches devant tout cas suspect.
Par Orland Alain