L’Amphithéâtre Jean Baptiste Tati Loutard, un joyau architectural de près de 1600 places est désormais fonctionnel. Le ministre en charge de l’enseignement supérieur Édith Delphine Emmanuel l’a réceptionné, clé en main, du responsable de la société chinoise. Cette cérémonie s’est déroulée le 9 septembre à Brazzaville, en présence de plusieurs invités.
La formation des cadres dans tous les domaines constitue l’un des facteurs pour le développement d’un pays. Pour y parvenir, cela nécessite des infrastructures modernes. Ainsi, l’Amphithéâtre Jean Baptiste Tati Loutard vient offrir aux étudiants des structures adéquates en vue d’un bon apprentissage.
« Nous devons créer les conditions d’un enseignement qui puissent permettre à nos apprenants de s’épanouir. Mais au-delà de la construction physique, nous devons aussi aller vers l’université virtuelle pour permettre à tout apprenant où qu’il se trouve dans notre pays ou à l’étranger de pouvoir bénéficier un enseignement au niveau supérieur », a déclaré Édith Delphine Emmanuel, ministre en charge de l’enseignement supérieur.
Elle a, en outre, reconnu que beaucoup reste à faire concernant les infrastructures et la réhabilitation de certains bâtiments existants, ainsi que la relance des travaux de maintenance des deux autres amphithéâtres construits bien avant. Il s’agit des amphithéâtres André Bouya et Antoine Ndinga Oba. Par ailleurs, le fonctionnement de cet amphithéâtre Jean Baptiste Tati Loutard vient atténuer le récurrent problème de pléthore.
« C’est un soulagement surtout dans la gestion de très gros effectifs des étudiants de la 1ère année qui varient entre 800 et 1800. Nous avons 4 troncs-communs. Les étudiants en psychologie, sociologie, philosophie et sociologie-anthropologie, un tronc- commun qui a 1200 -1300 étudiants. Les effectifs en Sciences et Techniques de la Communication (STC) avoisinent les 1000. Nous avons une classe de 1ère année des étudiants qui font histoire géographie avec un effectif autour de 1800. Ils seront prioritaires pour occuper cet amphithéâtre. Ce sera intéressant d’avoir les cours magistraux en ce lieu et les Travaux Dirigés (TD) dans les petites salles de la faculté », s’est expliqué le Pr Omer Massoumou, Doyen de la Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines (Flash).
Présents à la cérémonie, les étudiants se sont réjouis de la mise à disposition de cette infrastructure flambeau neuf par les autorités aux apprenants. Ils se sont engagés de garder la structure dans un état de propriété.
Par Flore de Jésus