Le pape François a ouvert, le 04 octobre à Rome en Italie, la 16ème Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques. Ces assises ont été ouvertes dans le cadre d’une vaste consultation mondiale qui a eu lieu pendant deux ans autour de l’avenir de l’église.  

Le Pape souhaite reformer le fonctionnement de l’église catholique. Mais, de nombreux conservateurs pensent que l’église ne devrait pas être régie par un processus consultatif, mais qu’elle devrait être et restée une structure hiérarchique où les évêques et le Pape décident des questions à débattre et de la doctrine. 

Le Synode des évêques planchera sur des sujets particulièrement sensibles comme la lutte contre la pédocriminalité, le célibat des prêtres, l’accueil des personnes LGBT+, des divorcées et la place des femmes au sein du clergé. Certains fidèles voient avec ce synode l’espoir d’une évolution de l’attitude de l’église vis-à-vis de cette catégorie de personnes. Mais, d’autres manifestent déjà des résistances. Plus vive encore, les oppositions se font sur des sujets restés longtemps tabou dans le monde catholique. Les évêques vont débattre de ces sujets pendant un mois.

 Au regard des affaires à l’ordre du jour, ce Synode est un évènement inédit dans l’histoire récente de l’église catholique.

   Par Orland Alain