Le Sénat a approuvé à l’unanimité le projet d’accord de prêt pour le financement du programme d’appui à la gouvernance et à la diversification économique (PADGE), signé entre la République du Congo et la Banque africaine de développement (BAD) dans sa phase1, le 23 novembre 2023.
Le PADGE vise à renforcer la résilience de l’économie congolaise et à réduire sa dépendance au secteur pétrolier. Cet appui de la BAD prône aussi le développement du secteur productif par la valorisation des ressources naturelles, la forêt, le bois et le gaz naturel. Le programme de PADGE comprend deux composantes, à savoir l’amélioration de la gouvernance économique et budgétaire, ainsi que la diversification économique et la valorisation des ressources naturelles.
Le montant de ce prêt s’élève à la somme de quatre-vingt-douze millions d’euros, soit environ soixante un milliards quatre cent cinquante-six millions de francs CFA. Le taux d’intérêt de ce prêt sera fixé par période de 6 mois compte tenu de la devise d’emprunt qui est l’Euro. Dans sa mise en œuvre, la réduction de la dette des entreprises publiques occupe une place de choix.
Selon le ministre en charge du plan, Ingrid Olga Gislaine Ebouka Babackas, qui a défendu l’affaire en commission, cette réduction sera le fruit des reformes portant sur l’amélioration de la gouvernance et la visibilité des entreprises publiques. Ainsi, le choix des entreprises et l’échéancier de réduction de leur dette devrait se conformer à la stratégie des apurements des arriérés antérieurs dans le respect du programme conclu avec le Fonds monétaire international (FMI), dans le cadre de la facilité élargie de crédit.
Les entreprises publiques concernées sont l’Energie électrique du Congo(E2C), la Congolaise des eaux (LCDE), les centrales hydrauliques, les sociétés du secteur gazier, et de l’économie forestière. Cette affaire n’a pas suscité de débat. Elle a été défendue en plénière par le ministre de l’économie et des finances, Jean Baptiste Ondaye.
Par Orland Alain.