Les artères publiques de la ville capitale du Congo sont quasiment plongées dans le noir, malgré les lampadaires installés le long des avenues.
Ces lampadaires ne s’allument presque pas l’instar des avenues de trois francs à Bacongo, de la paix à Moungali, de l’unité africaine à Kombo, de la tsiémé – Boueta bongo, de trois martyrs à Ouenzé. Ils se trouvent dans un état défectueux. Ils ne sont pas entretenus depuis de lustre. Cette situation laisse plus d’un congolais perplexe. Elle occasionne des accidents et amplifie le banditisme dans la ville.
« L’obscurité nous empêche de bien rouler la nuit. A Brazzaville, il y a beaucoup de trous sur la chaussée. Pour les éviter, il faut rouler en code phare. C’est pire lorsqu’il pleut ; le brouillard diminue la visibilité. Les phares embrouillent l’usager venant dans le sens inverse. Voilà pourquoi de nombreux chauffeurs se retrouvent parfois dans la canalisation », s’est plaint Emmanuel Mokebo, conducteur de taxi.
De même, les axes d’entrée et de sortie de la ville capitale manquent aussi d’éclairage. Ainsi, cette situation suscite des interrogations de la part des populations sur le rôle des services municipaux en change d’assurer la gestion de l’éclairage public. Pour les besoins de complément d’informations, toutes les requêtes déposées auprès des services habiletés sont restés, hélas, lettre morte. Toutefois, pour pallier le problème, une nouvelle société dénommée ‘’ JL Tech ‘’ procède actuellement à l’installation des lampadaires le long de l’avenue Marien Ngouabi dans le 6è arrondissement de Talangai ; encore faut-il qu’elle soit viable afin de redorer à la ville capitale son éclat d’antan, jadis à l’époque de SOCECA. A l’occasion du sommet des trois bassins, tenu du 26 au 28 octobre 2023 à Brazzaville, beaucoup de lampadaires du centre-ville avaient subi une cure de jouvence contrairement à ceux des quartiers périphériques.