Le président du Sénat a interpellé les pouvoir publics sur la montée du grand banditisme dans le pays. Pierre Ngolo a exprimé son inquiétude lors de la clôture des travaux de la deuxième session extraordinaire de la haute chambre du Parlement.
Le président du Sénat a déploré la perpétuation d’actes d’incivisme et de délinquance en milieu urbain et dans certaines localités du Congo avec des phénomènes du genre ‘’ boom à l’étranger ‘’ et la demande de rançon. Ainsi, il a appelé les pouvoirs publics à jouer leur rôle afin que le Congo reste ce havre de paix où demeurent de façon inaliénable les libertés d’entreprendre, de parler et de circuler en toute sécurité.
« Au moment où nous clôturons notre session extraordinaire, on enregistre dans quelques coins de la République les faits de criminalité qui mettent à rude épreuve la quiétude des citoyens. Le cas le plus frappant reste celui de Ouesso suite à l’enlèvement et l’assassinat de la jeune Sephora Nazoliak. Les pouvoirs publics sont donc interpellés devant cette nouvelle forme de criminalité fondée sur la séquestration et la demande de rançon dans certains cas. Nous osons espérer, avec l’arrestation de l’auteur de l’assassinat crapuleux de Ouesso, que la justice fera toute la lumière sur les faits et les relations entre nos deux pays, le Cameroun et le Congo, seront préservées », s’est exprimé Pierre Ngolo.
Le président du Sénat a ainsi sollicité l’engagement des institutions et des citoyens pour vaincre l’incivisme et le grand banditisme dans le pays. Pierre Ngolo a aussi exprimé sa compassion à l’endroit des familles victimes des actes de criminalité perpétrés dans certaines localités du Congo.
Par Orland Alain.