Le directeur général des transports terrestres Mopaya Atali a lancé, le 21 juin à Brazzaville, la campagne d’actualisation du fichier national des automobilistes. Cette opération permettra de dénombrer tous les chauffeurs exerçant sur le territoire national en vue de garantir leur sécurité sociale. Elle s’adresse à toutes les personnes détentrices d’un véhicule, titulaires d’un permis de conduire, etc.
Ces automobilistes seront inscrits à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et à la Caisse d’assurance maladie universelle (CAMU). La campagne concerne les chauffeurs de transports en commun (taxi, motocycle, minibus, autobus, autocar, camions, engins) et les propriétaires des véhicules (personnes morales ou physiques). Pour se faire recenser, les automobilistes et les propriétaires des véhicules doivent présenter un certain nombre de documents administratifs à savoir, la carte nationale d’identité, le passeport, le numéro d’identification unique (NIU), le registre du commerce et de crédit mobilier (RCCM), le récépissé. Tous ces documents sont accompagnés du permis de conduire et de la carte grise.
Cette initiative revêt d’une importance capitale pour les autorités qui veulent mettre de l’ordre dans ce secteur. Ainsi, le directeur général des transports terrestres, Mopaya Atali, a expliqué l’intérêt de cette opération. « Le recensement consiste à enregistrer dans le fichier de la Direction générale de transport terrestre (DGTT), toutes les personnes qui ont des véhicules, des permis de conduire et des engins. Car, nous allons écraser dans notre fichier, les véhicules qui n’existent plus et mettre à jour ceux qui seront en circulation. Le chauffeur qui fait le métier doit être inscrit chez nous comme chauffeur de taxi, de bus, chauffeur personnel, chauffeur de Coaster, chauffeur d’engin », a précisé le Directeur général de la DGTT.
De même, Mopaya Atali a évoqué la situation des chauffeurs de motocycle qui est en étude au niveau du gouvernement. « Le gouvernement nous a instruit de régulariser cette activité. Pour des chauffeurs de motocycle qui n’ont pas de carte grise, ils ont l’obligation de s’inscrire pour l’obtenir et acquérir une immatriculation pour leur moto », a martelé le Directeur général de la DGTT.
De son côté, le ministre des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Honoré Nsayi a apprécié l’initiative. « Nous sommes tous appelés à bien faire ce que demande la République et la sécurité routière. Cet enrôlement doit s’effectuer au niveau de tous les transporteurs afin que nous ayons la maîtrise de tous les véhicules en circulation dans notre pays », a déclaré le ministre des Transports.
Le lancement de cette campagne a connu une forte mobilisation des chauffeurs des transports en commun et les responsables des associations des transporteurs. Elle va s’étendre dans tous les départements jusqu’au 30 septembre 2024.
Par Giletasie N’KOUKA