L’Université catholique d’Afrique centrale (U.C.A.C) a organisé, en partenariat avec l’Institut catholique de Yaoundé et la Faculté de philosophie, le symposium international sur la synodalité.

Ces journées scientifiques se sont tenues du 18 au 19 juillet à Brazzaville, sous le thème : « Philosophie, Synodalité et Société : Perspectives et enjeux africains ». Les travaux de cette rencontre des évêques, des prêtres et des chercheurs de l’Afrique centrale ont été patronnés par Mgr Abel Liluala, Archevêque de Pointe-Noire.

Après deux jours de réflexions et d’échanges approfondies, les participants ont montré que la synodalité est une réalité fondatrice de la vie de l’église. Elle marque son organisation et son action. Elle n’est pas une chimère, mais une évidence. Ainsi, les dirigeants de l’église sont appelés à en prendre conscience et à l’appliquer dans leur agir ecclésial et leur organisation pastorale.

Les participants aux journées scientifiques sur la Synodalité.

Pour ce faire, une mobilisation des responsables et des membres des principales structures de l’église locale s’avère nécessaire afin qu’ils s’impliquent davantage en faveur de l’émergence d’une Église de proximité. « Il s’agit d’une véritable opportunité à portée pour notre mieux-être ecclésial. Nous devons en approprier les atouts pour concrétiser les différentes perspectives ouvertes par les panélistes et les intervenants à ce Symposium international. Au sortir de ces journées scientifiques, nous espérons qu’elles vont favoriser l’émergence d’un noyau de travail et de collaboration constitués de Pères Évêques et d’Experts de notre Église et de notre société, afin de traiter des questions de la vie et l’avenir de notre église, de notre pays et de l’Afrique », a déclaré Mgr Urbain Ngassongo, évêque de Gamboma à la clôture des travaux.

Aussi, l’évêque de Gamboma a lancé un appel aux bienfaiteurs pour aider les pensionnaires du grand Séminaire Emile Biayenda de Brazzaville à numériser la documentation.  Cette digitalisation permettra aux séminaristes de publier leurs mémoires.

Par Orland Alain.