La Société du Congo Brazzaville d’ophtalmologie (SOCOBO) a organisé récemment dans la capitale congolaise son premier congrès depuis sa création en mars 2019. Ces assises se sont déroulées sous le thème : « Chirurgie du segment antérieur de l’œil ». Les travaux du premier congrès de la Socobo ont été place sous l’autorité du ministre de la santé et de la population, Gilbert Mokoki.
La rencontre de Brazzaville a permis aux membres de cette organisation sanitaire de réfléchir sur les différents moyens thérapeutiques des pathologies cécitantes du segment antérieur. Les ophtalmologistes congolais se sont engagés, au cours de ce congrès, à mener une véritable lutte contre toutes les maladies qui menacent la santé visuelle des populations.
« La lutte contre la cécité, quel que soit le niveau d’atteinte du système visuel, demeure le combat de tous les temps de l’ophtalmologiste. La chirurgie du segment antérieur fait partie de l’un des moyens thérapeutiques des pathologies cécitantes du segment antérieur que l’ophtalmologiste est censé maîtriser et pratiquer avec professionnalisme », a indiqué le Dr François Nkokolo, président de la SOCOBO.
Ces pathologies sont la cécité, les troubles de la cornée, et de la cataracte. Tous ces fléaux constituent n’énormes problèmes de santé publique de nombreuses familles au Congo et en Afrique. Selon le ministre en charge de la santé, Gibert MOKOKI, toutes ces maladies peuvent être évitées par des campagnes de sensibilisation et le dépistage précoce.
« L’Afrique compte 4.800.000 aveugles dont, 80% des cas, des personnes qui souffrent des troubles de la cornée, et de la cataracte. Ces maladies qui concernent le segment antérieur de l’œil peuvent être évitées dans notre pays et en Afrique. Nous louons ici les efforts déployés par le Président de la République dans la lutte contre la cécité due à la cataracte, en favorisant plusieurs campagnes de masse gratuites menées par des médecins étrangers et des experts nationaux à travers plusieurs missions au Congo », a déclaré le ministre de la santé, Gibert MOKOKI.
Les ophtalmologues devraient s’organiser pour que les populations accèdent à l’information et au traitement. Aujourd’hui, beaucoup de personnes restent alité à la maison pour la cataracte seulement, alors qu’elles peuvent être opérées et retrouvées la vue. L’œil est un organe du corps très sensible aux agressions extérieures de tous les jours, tels que la poussière, l’air chargé de pollen. Il nécessite un entretien régulier par des bains, des produits antiseptiques. Le premier congrès de la Socobo a connu la participation de plusieurs délégués venus des douze départements du Congo et des pays de la sous-région d’Afrique centrale notamment le Cameroun, le Gabon et la République démocratique du Congo (RDC).
Par Orland Alain