La République du Congo a commémoré, ce jeudi 28 novembre 2024, ses 66 ans d’existence. Cette commémoration a permis au Chef de l’État, Denis Sassou N’guesso, de délivrer son message sur l’état de la Nation devant le Parlement réuni en congrès. En réaction à l’adresse du Président de la République, Saurel Dino BECKET, Porte-parole et Secrétaire chargé de discipline, de sécurité et du protocole du Parti politique  » Mouvement des jeunes présidentiels (MJP)« , a apprécié la franchise des propos du Chef de l’État.

« Le Président de la République vient de faire la synthèse sur l’état de la Nation. Il n’a rien caché, il a parlé du fond de son cœur du quotidien des congolais. Il a reconnu que l’électricité et l’eau potable ne répondent pas à la demande de la population. Le Chef de l’Etat a aussi parlé des routes qu’il faut aménager, de la construction des hôpitaux de la Sangha et de la Lékoumou en 2025, de la réfection aux normes modernes de la voie ferrée pour faciliter le transport des populations et des marchandises, l’acheminement des denrées alimentaires vers les grandes villes.

En 1980, on parlait de l’autosuffisance alimentaire. Mais, aujourd’hui où en sommes-nous ? Nous importons tout de l’extérieur. Pourquoi ne pas se lever pour pratiquer l’agriculture ?  Le Président de la République a encouragé dans son message l’initiative des Zones Agricoles Protégées (ZAP). Mais, ces ZAP ne répondent pas à la demande de la population, d’où chaque citoyen doit se lever dans l’agriculture.

Le Président de la République a mis un accent particulier sur la jeunesse, même, s’il n’a pas cité le mot jeune. Mais, c’est aux jeunes que le Chef de l’Etat s’est adressé. Les jeunes doivent s’élever par l’effort, le travail et la persévérance. Ils doivent avoir l’esprit patriotique. Un jeune qui aime sa patrie doit garder la foi et persévérer. Il ne sert à rien de critiquer et juger. Nous devrons prendre conscience de notre avenir.

Nous sommes venus commémorés le 28 novembre 1958, je n’étais même pas né.  Aujourd’hui, la République a 66 ans. La date du 28 novembre reste inoubliable et historique pour chaque patriote. Ce n’est pas pour rien que le Président de la République avait décrété depuis 2010 cette journée chômée payé. Elle sert à commémorer la mémoire des hommes qui ont payé le prix, avaient l’esprit de sacrifice à cause de l’amour de la patrie tels nos pères   Mantsoua, Opangault, Tchitchelle…  C’est une journée pour nous conscientiser et nous interroger si nous serons capables de faire comme nos pères ou bien les dépassés dans l’engagement Républicain ».

Propos recueillis par Flore de Jésus.