Les sénateurs ont autorisé la ratification de l’accord entre la République du Congo et la République algérienne démocratique et populaire dans le domaine vétérinaire. L’accord vise à renforcer l’assistance technique entre les laboratoires des services vétérinaires des deux pays. Cet accord facilitera aussi l’échange d’informations sur les aspects sanitaires des méthodes d’élaboration, de transformation et d’industrialisation des produits d’origine animale destinés à l’exportation.

Ce projet de loi a été défendu au sénat, en plénière, par le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, le Pr Paul Valentin NGOBO. Selon le ministre, ce partenariat technique constitue une avancée stratégique pour améliorer la santé animale, soutenir l’agriculture et garantir la sécurité alimentaire dans les deux pays.

« Notre pays importe essentiellement des produits d’origine carnés, des produits d’élevage. Mais, si nous voulons réduire nos importations en matière de viande, de poisson et de volaille, il nous faut renforcer nos compétences en matière de santé animale. Nous ne formons pas les vétérinaires dans notre pays. Or, l’Algérie est un pays qui possède de beaucoup de ressources, de compétences en matière de service vétérinaire. Tout le monde a compris que c’est un partenaire important pour nous permettre de régler ces importations », a déclaré le Pr Paul Valentin NGOBO.

Cet accord prévoit aussi la participation des spécialistes en santé animale aux symposiums et séminaires organisés par les deux pays afin de s’informer sur l’état sanitaire des animaux et des produits d’origine animale. L’examen de cette affaire n’a pas suscité de débat à l’hémicycle. Les sénateurs ont adopté le projet de loi de cet accord signé à Alger, en Algérie, le 28 mars 2017, sans amendements. Pour matérialiser leur engagement, un comité de suivi et évaluation est mis en place.

Par Den Elga.