Les femmes ont été une fois de plus au cœur de toutes les attentions le 8 mars 2025. La célébration de la 115ème édition de la journée internationale des droits de la femme a été un grand moment de liesse pour ces femmes du monde entier. Cette journée particulière a permis à certaines responsables des organisations féminines de célébrer les victoires acquises en matière des droits fondamentaux et de réduction des inégalités entre les hommes et les femmes.
Au Congo, les festivités de cette année ont eu lieu, à Djambala dans le département des plateaux, au nord du pays. La commémoration de cette journée a été placée sous le thème : « Femme congolaise face aux enjeux de l’autonomisation ». Cette thématique a permis au ministre en charge de la promotion de la femme d’apprécier les avancées réalisées en matière de promotion des droits de la femme et les enjeux relatifs à son autonomisation.
Inès Nefer Ingani Voumbo yalo s’est réjouie des progrès accomplis en République du Congo. « Le Congo a présenté, le 12 février dernier, à Genève, en Suisse, son 8è rapport périodique sur la convention pour l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard de la femme (CEDF). Les conclusions de cet examen nous ont permis de mettre en évidence nos acquis qui font de notre pays un modèle et un exemple à partager », a déclaré le ministre.
De même, elle a rappelé quelques avancées franchies dans le domaine de la participation des femmes à la vie publique et politique.Selon le ministre en charge de la promotion de la femme, près de 3000 femmes ont été formées dans le cadre du programme du leadership féminin. Cette initiative a permis une augmentation de la représentativité des femmes dans les institutions et les sphères de prise de décision.

Les femmes à l’honneur
« Les femmes représentent au niveau de la fonction publique 51,7% ; à la magistrature 47%, à la Commission nationale des droits de l’homme 40%, à la cour constitutionnelle 33,3%, au sénat 30,5%, à la Haute cour de Justice 25%, au Conseil consultatif des femmes 100%, dans les Conseils municipaux 20,85%, dans les Conseils départementaux 19,44%, à l’Assemblée nationale 16% et 15,38% accréditées en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire.
En matière de règlementation, le cadre institutionnel a évolué. Nous avons adopté la loi Mouebara portant lutte contre les violences faites aux femmes en République du Congo et ses textes d’applications. La loi portant création du centre Mouebara pour l’accueil et la réhabilitation des femmes et filles victimes des violences.
Dans le cadre de l’autonomisation, nous avons adopté, en conseil des ministres, deux textes de projet de loi portant création de l’agence nationale de la transformation de l’économie pour lutter contre la pauvreté, renforcer les capacités des femmes évoluant dans l’économie informelle pour formaliser leurs activités. L’organisation de la journée internationale de la femme sera désormais sous le très haut patronage du Président de la République », a -t-elle indiqué.
La célébration de la 115ème édition de la journée internationale des droits de la femme à Djambala a été marquée par un défilé populaire des femmes au boulevard Denis Sassou-N’Guesso. Cette parade s’est déroulée sous le patronage du Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, en présence de la Première dame du Congo, Antoinette Sassou-N’Guesso, marraine de l’évènement et des autorités politico – administratives de la contrée.
Par Den Elga.