Le premier secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) s’insurge contre les propos diffamatoires de certains acteurs politiques de l’opposition en quête de leadership. Pascal Tsaty -Mabiala a condamné, au cours d’une conférence de presse qu’il a animée, le 22 avril à Brazzaville, ce comportement irresponsable de ces opposants.
Ces leaders politiques se complaisent à critiquer, à travers une campagne de déstabilisation et de dénigrement les dirigeants et militants de l’UPADS. Ils s’illustrent dans les invectives plutôt que de fixer les citoyens sur leur vision politique pour le Congo.
« Certains acteurs politiques dont les Partis politiques n’existent, d’ailleurs que de nom, passent le plus clair de leur temps à faire des déclarations infondées et mensongères pour espérer attirer la sympathie des internautes ou des masses populaires, en vue d’un positionnement politique ou d’une visibilité qu’ils peinent toujours à atteindre. Ils sont incapables de rassembler et de mobiliser sur des bases objectives. Les leaders de ces Partis politiques virtuels ont un seul projet, calomnier l’U.PA.D.S., pour l’exposer à la déchéance populaire. Leurs principales arguties consistent aujourd’hui à contester à notre Parti son appartenance à l’Opposition », a indiqué Pascal Tsaty -Mabiala.

Les professionnels de l’information et de la communication pendant la conférence de presse.
Selon le premier secrétaire de l’UPADS, cette polémique ubuesque, entretenue par une meute en furie, s’appuie sur la participation d’un membre de leur Parti au Gouvernement, en l’absence de toute alliance politique ou un accord de gouvernement. A ce sujet, Tsaty – Mabiala a invité ces acteurs de l’opposition au respect des uns des autres et à la tolérance. Le chef de file de l’opposition a ainsi précisé que l’UPADS n’est pas en rébellion contre l’ordre établi. Elle n’a de leçon à recevoir de personne. Son opposition au gouvernement ne prône ni l’extrémisme ni la dévotion.
« Le pouvoir discrétionnaire du Président de la République peut le décider de travailler avec un opposant. La solidarité à laquelle est astreint un cadre de l’opposition qui entre au gouvernement pour servir la République ne s’étant pas à son Parti politique. Faut-il le rappeler notre opposition face au gouvernement demeure citoyenne et républicaine. Monsieur Clément Mierassa, qui se prend pour Jupiter alors qu’il n’est qu’un couard, incapable d’affronter le suffrage universel même au plan local, encore moins au niveau national, devient le champion qui distribue les bons points entre les vrais et les faux opposants. De mémoire des Congolais, le PSDC, son Parti politique, et lui- même, n’ont cessé d’être que de simples accompagnateurs d’autres leaders ou d’autres Partis politiques à chaque élection présidentielle. On se demande alors à quoi aurait servi la création de son Parti politique. C’est pour moi l’occasion de lui proposer de poursuivre sa nouvelle vocation de journaliste, qu’il s’est découvert sur le tard, et d’assurer la diffusion des émissions devant son ordinateur sur les réseaux sociaux », a-t-il martelé.
Toutefois, le premier secrétaire de l’UPADS n’a pas refermé les portes de l’unité de l’opposition. Il appelle les acteurs politiques de l’opposition à s’unir et à surmonter leurs égos afin d’assurer une alternance démocratique au Congo.
Par Orland Alain.