La tête du Coordinateur du Projet numéro d’identification unique (NIU), Roger Aymar Andely, est mise à prix. Les membres du collectif de ce projet demandent son départ et le remplacement dans l’immédiat de la coordination qu’ils accusent d’une gestion chaotique.
Dans une lettre adressée, le 17 juin 2025, au Directeur de cabinet du ministre en charge des finances, les membres du collectif reprochent au superviseur le manque de leadership et de transparence dans la gestion du projet. Selon le collectif, les décisions prises par la coordination sont guidées par les affinités personnelles plutôt que par des critères professionnels équitables. Cette situation nuit au bon fonctionnement du projet et démotive les agents. Les dysfonctionnements répétés au sein de la coordination justifient le retard dans la production des cartes NIU. Ces documents d’identification ne sont plus produits depuis 4 mois au Congo. Malgré cette paralysie, la hiérarchie continue à faire profil bas et à couper les primes des agents.
Pour rétablir la confiance avec la Coordination, les membres du collectif sollicitent l’intervention du ministre afin d’initier une réforme des méthodes de travail. En rappel, la Coordination du projet NIU est l’organe qui assure la gestion et la supervision du projet. Elle dispose de l’autonomie de gestion administrative, financière et comptable.
Le projet de carte NIU est l’une des priorités du gouvernement congolais depuis son initiative en 2004. Il a été lancé en août 2020. L’obtention du NIU est obligatoire pour tout acteur économique et toute personne physique. La carte NIU permet d’effectuer des transactions économiques. Elle facilite aussi les démarches administratives. Le NIU est attribué aux nationaux et ressortissants étrangers vivant en République du Congo.
Par ailleurs, les cadres du ministère en charge des finances fustigent l’attitude de certains médias en ligne qui profitent des remous sociaux pour salir la réputation des autorités, des responsables et des gestionnaires des structures de l’Etat. Ces médias en quête de visibilité et de l’argent facile devraient revoir leur éthique professionnelle. Car, le journalisme est un métier noble qui demande la véracité des faits, non de la calomnie ou de la diffamation.
Par Najos Vouami.