Le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) a organisé, du 30 juin au 04 juillet 2025 à Brazzaville, un atelier de renforcement des capacités sur les questions de santé sexuelle et reproductive (SSR). Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’encourager les professionnels des médias publics et privés ainsi qu’en ligne à devenir les acteurs du changement et du progrès. La rencontre s’est déroulée sous le thème : « Informer, c’est protéger : les médias au service de la santé reproductive pour tous ».

 Au cours de cet atelier, les journalistes ont été édifiés sur les thématiques sensibles, mais cruciales sur la santé sexuelle et reproductive, le VIH, le handicap et les violences basées sur le genre (VBG) et bien d’autres. Ces thématiques ont été développées, dans une démarche interactive, par des experts en matière de santé du ministère de la santé et de la population, des juristes et des responsables du UNFPA.  Ainsi, cette session de formation a permis aux participant de comprendre les enjeux de la SSR et la PF au Congo, le rôle stratégique des médias et les VBG.

« Cet atelier de formation a été bénéfique pour moi. J’ai pu acquérir des nouvelles connaissances. Par exemple sur l’approche ‘’ Journalisme de solutions ‘’ que j’ignorais.  Le langage qu’il fallait utiliser face à la personne vivant avec handicap. Cette session m’a permis aussi d’enrichir mon carnet d’adresses. Les facilitateurs que j’ai rencontrés, sont aujourd’hui des personnes ressources dans l’exercice de mon métier. De même, je me réjouis de la création du réseau Médias SSR. J’espère que ce réseau sera une vraie plateforme d’échanges et de partage. Je remercie les organisateurs pour cette initiative. Je souhaite qu’elle se pérennise », s’est exprimée une participante qui a requis l’anonymat.

De même, les participants à cette session de formation ont exprimé leur gratitude aux organisateurs et exprimé leur engagement à briser certains stéréotypes afin de promouvoir une information équitable. « Nous repartons mieux outillés avec un sens renouvelé de notre responsabilité. Nous nous engageons désormais à dénoncer certains comportements, à protéger les victimes et à promouvoir une information équitable et bénéfique pour la société. Nous voulons aussi pérenniser cette dynamique à travers des descentes sur le terrain sur le terrain notamment dans les zones les plus reculées, avec l’appui de UNFPA qui est désormais, pour nous, un partenaire de premier choix », ont-ils indiqué.

La représentante résidente de l’UNFPA au Congo.

Pour sa part, la représentante résidente de l’UNFPA au Congo, le Dr Agnès KAYITANKORE, s’est réjouie des résultats obtenus et de l’engagement des professionnels des médias d’être les acteurs de changement social, de justice et d’égalité.

« Votre présence ici n’est pas anodine. Elle traduit une volonté claire : celle de transformer le rôle des médias en un levier puissant pour le changement social, la justice, et l’égalité. Nous savons que les mots ont du pouvoir. Les vôtres peuvent soit construire, soit briser. Ils peuvent combattre les stigmatisations, faire reculer les tabous, ou au contraire, les renforcer. C’est pourquoi il est essentiel que vous deveniez des alliés engagés dans la lutte pour la santé de la reproduction. Je me réjouis particulièrement des contenus produits pendant cet atelier ainsi que des réflexions critiques que vous avez partagées, qui témoignent de votre volonté de passer à l’action. L’UNFPA reste à vos côtés. Ensemble, poursuivons la construction d’un espace médiatique plus équitable, plus éthique, et plus humain », a déclaré le Dr Agnès KAYITANKORE.

 Cette session a permis aux professionnels des médias de déconstruire des idées reçues, d’explorer des réalités parfois invisibles, afin de renforcer des compétences techniques et éthiques indispensables à une couverture médiatique inclusive, humaine et fondée sur les droits.

Par Flore Somboko et Orland Alain.