Le ministère de l’enseignement supérieur, organise, du 4 au 8 août 2025, le salon d’information et de l’orientation des nouveaux bacheliers. Cette initiative vise à donner des informations nécessaires aux futurs étudiants afin de bien choisir leurs filières pour les études académiques.

Cet événement est aussi une opportunité offerte aux différentes écoles, instituts d’enseignement supérieur publics et privés de présenter leur curricula. Parmi les établissements d’enseignement supérieur qui participent à ce salon, figure l’École Supérieur de Gestion et d’Administration des Entreprises (ESGAE). Dans un entretien avec le média en ligne Datsoue News, le Promoteur de cette école privée d’enseignement supérieur, Pr Armand Roger Makany, apprécie l’initiative et présente les offres de son établissement.

 Datsoue News (DN) : vous êtes le Promoteur de l ‘ESGAE, une école de renom sur la place de Brazzaville, que représente pour vous l’organisation de ce salon d’orientation des bacheliers 2025 ? 

 Professeur Armand Roger Makany (A.R.M) : Je crois que c’est une bonne activité dans la mesure où les bacheliers n’ont pas toujours l’information sur ce qu’ils vont faire après l’obtention de leur baccalauréat, en ce qui concerne des études supérieures. Le salon est une opportunité pour eux de savoir qu’il existe des établissements d’enseignement supérieurs publics, mais aussi privés. Cela leur permet d’avoir des informations à travers les filières qui leur sont présentés afin de bien choisir leur parcours pour leurs études supérieures.

 Le ministre de l’enseignement supérieur, Delphine Édith Emmanuel, s’entretenant avec le Pr Armand Roger Makany., à côté du stand de l’ESGAE.

DN : À cette occasion, qu’est-ce l’ESGAE propose à ces étudiants qui viennent pour se faire orienter ?

 A.R.M : nous avons une offre de formation qui concerne le premier cycle, le deuxième cycle en gestion, en informatique de gestion et en secrétariat de direction. Nous préparons des licences et des Masters. Le cycle doctoral est aussi  en marche, en partenariat avec l’Université de Douala. C’est une expérience qui est bien engagée.

Nous venons de lancer également des licences spécialisées en gestion des ressources humaines, en finance et comptabilité, en PME et entrepreneuriat, en assistant de direction et en Marketing et commerce.

 DN : Mr. le Directeur Général, le nœud gordien aujourd’hui c’est l’emploi des jeunes. Que faire l’ESGAE pour aider ses étudiants à trouver de l’emploi ?

A.R.M :  l’ESGAE a un gros avantage du fait que nous existons depuis 1993. Nous avons aujourd’hui 32 ans, voyez-vous ?  Nous avons formé beaucoup d’étudiants qui occupent des postes de responsabilité. Certains ont ouvert leurs propres entreprises et recrutent tous ceux qui sortent de l’ESGAE. D’autres se retrouvent   au niveau de la fonction publique, dans les ministères, au trésor ou ailleurs. Partout, vous trouverez toujours au moins un ancien étudiant de l’ESGAE.

 DN : certains étudiants regrettent le coût excessif des inscriptions et des frais d’écolage. Qu’en est- il réellement ; Ne pensez-vous pas que les portes de l’ESGAE seraient fermées au moins nantis ?

 A.R.M : non, vous savez qu’à ce niveau, l’ESGAE a fait le choix de l’inclusivité. Personne n’est exclue. Si vous venez à l’ESGAE, vous n’allez pas trouver que des enfants des riches, ce n’est pas vrai. Vous trouverez toutes les couches sociales représentées. Donc, nous sommes dans l’inclusivité.

Maintenant, s’il faut comparer nos prix avec ceux des écoles d’enseignement supérieur à l’étranger, je dois vous dire que c’est pratiquement le tiers de ce qui se fait à l’extérieur. Les écoles de notre standing que vous trouverez en Côte d’Ivoire, à Dakar ou au Maroc, coûtent très chères.

Ici, au Congo, nous sommes obligés de tenir compte du coût de la vie, du pouvoir d’achat, en même temps, il faut maintenir l’excellence. L’excellence a un prix, l’excellence a un coût. Si nous ne le maintenons pas, les étudiants ne choisiraient pas l’ESGAE. S’ils le font, c’est parce que les parents et eux-mêmes, les étudiants, savent qu’ils sont dans de très bonnes conditions. En d’autres occasions, j’aurais pu aller dans les détails.

 DN : Comment combattez-vous les anti-valeurs au sein de votre établissement ?

 A.R.M : nous luttons contre les anti valeurs, en appliquant notre règlement intérieur et puis nous dialoguons avec les étudiants Ce qui est bien aussi, les étudiants ont une association. En fait, les anti-valeurs sont combattus par leur propre association. L’association des étudiants et anciens de l’ESGAE.

Propos recueillis par Orland Alain.