La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a ouvert, le 22 septembre 2025, à Brazzaville, sa première session ordinaire de l’assemblée plénière. Cette session marque le début du mandat des nouveaux membres de cette institution, élus récemment.

Ces assises sont placées sous le signe de la confiance, de l’intégrité et de l’engagement au service de la dignité humaine. La cérémonie d’ouverture de ces travaux a été patronnée par le président du CNDH, Casimir Ndomba. Elle s’est déroulée en présence du coordonnateur résident du système des Nations Unies au Congo, Abdourahame Dialo et des responsables de la société civile.

Au cours de ces travaux, les commissaires vont examiner et adopter les documents juridiques, notamment le règlement intérieur, pour le bon fonctionnement de l’institution. De même, ils mettront en place des sous-commissions et le plan stratégique triennale 2025 -2028.

Ainsi, le Coordonnateur résident du système des nations unies au Congo Abdourahamane Diallo, s’est réjoui de l’ouverture de cette session. Car, elle permet de consolider le mandat de la CNDH et de poser les jalons d’un fonctionnement rigoureux, transparent et conforme aux standards internationaux. Sur ce, il a promis le soutien de son institution à la CNDH.

Les commissaires et les officiels posant sur le perron de CNDH.

« J’encourage les efforts en cours pour engager une réforme législative visant à arrimer pleinement la commission aux principes de Paris. Une telle réforme renforcera non seulement la crédibilité institutionnelle de la Commission nationale des droits de l’homme, mais ouvrirait également des perspectives d’appui de financement pérennes, indispensables pour répondre aux défis liés aux ressources. Le bureau de la coordination résident du système des Nations Unies, que j’anime, réaffirme son engagement à accompagner la CNDH dans son processus de renforcement, dans un esprit de partenariat respectueux et constructif », a déclaré le diplomate onusien.

De son côté, le président de la CNDH a, dans son allocution, invité les commissaires à l’écoute et à la rigueur dans le traitement des dossiers afin que les décisions prises reflètent le sens de l’intérêt général.

« Les recommandations formulées par le garde des sceaux, ministre en charge de la justice nous invitent à être des gardiens vigilants et responsables, à agir avec neutralité et impartialité, à placer la dignité humaine au centre de notre mission et à coopérer efficacement avec toutes les institutions partenaires. C’est à ce prix que nous bâtirons une commission forte crédible et respectée capable de jouer pleinement son rôle de vigile et de catalyseur dans le processus de consolidation de l’État de droit en République du Congo », a-t-il indiqué.

 Casimir Ndomba a aussi salué l’engagement de la société civile dans la promotion et la protection des droits humains et l’appui des partenaires techniques et financiers. Il a par ailleurs promis de travailler en synergie avec les organisations de la société civile dans un esprit de dialogue et de complémentarité afin de répondre efficacement aux aspirations légitimes des populations.

La Commission nationale des droits de l’homme est l’une des institutions démocratiques de la République qui œuvre dans le suivi, la formation et la protection des droits de l’homme.

 Par Flore de Jésus.