Le Sénat a ouvert, le 15 octobre 2025, à Brazzaville, les travaux de la 7ème session ordinaire budgétaire.  Au cours de cette session, les sénateurs vont plancher sur douze affaires dont la principale reste le budget de l’État exercice 2026. À l’ouverture des travaux, le président du sénat, Pierre Ngolo, a appelé les sénateurs à la rigueur dans le traitement des dossiers soumis à leur examen.  

Le traitement du budget de l’État constitue un moment décisif de définition des priorités en phase avec les impératifs actuels au regard du poids des pressions diverses qui amplifient l’angoisse dans la société.  Dans ces conditions, la session budgétaire prend une dimension toute particulière. Selon, Pierre Ngolo, cette responsabilité suppose le sérieux et la rigueur dans l’examen des affaires.

 Les sénateurs à l’ouverture des travaux.

« La délicatesse de l’exercice nous interpelle, exigeant de nous d’être des représentants dignes à rechercher des réponses qui soulagent et restaurent l’espoir comme la confiance. Nos réflexions, nos analyses, nos arbitrages doivent traduire notre engagement à mettre à la disposition du gouvernement de la République un outil performant et opérationnel garantissant au moyen des actes concrets la poursuite de l’exécution du Plan national de développement (PND) 2022-2026. Ainsi, ce conçoit la route du développement sur laquelle aucune place ne devrait être faite à la complaisance et aux anti valeurs », a déclaré le président du Sénat.

 Pierre Ngolo s’est aussi exprimé sur l’élection présidentielle de mars 2026. Il a exhorté les acteurs politiques à bannir l’injure, la calomnie et l’intimidation.

Par Orland Alain.