Le Président de la République, Denis Sassou-N’guesso a procédé, le 17 novembre 2025, à la mise en service de l’usine de valorisation du gaz associé de la société Wing Wah exploration et production pétrolière, située à Banga- kayo, dans le district de Tchiamba Nzassi, à 35 km de Pointe-Noire.
Le coup d’envoi des activités de cette entreprise constitue un acte d’une portée économique et sociale majeure posé par le Chef de l’État dans le développement du Congo. L’Inauguration de cette usine par le président de la République confère ainsi le Congo le statut de pays producteur de gaz naturel liquéfié (GNL).
Cette société qui accompagne le Congo dans sa transition énergétique produira du gaz sec, du butane, du gaz naturel liquéfié, des engrais et bien d’autres produits. Sa production journalière est estimée à 5. 000 000 de mètres cube(m3) de gaz associé.

Les installations de l’usine de la société Wing Wah.
« Pour donner une idée de l’ampleur de cette activité, en pleine capacité, nous traiterons et produirons ainsi plus de 219.000 tonnes de propane, 151.000 tonnes de butane et 250.000 tonnes de GNL, ainsi qu’une quantité importante de gaz sec. C’est un changement d’échelle majeur pour la République du Congo. Ce résultat est le fruit d’un programme bien maîtrisé. La société Wing Wah est un système complet comprenant les unités de traitement, de compression, de séparation et de liquéfaction de gaz », a déclaré le Vice-président de la société Wang Wah, M. Ling Weng.
La société Wing WAH qui est aussi partenaire de la société nationale des pétroles du Congo (SNPC), contribuera à renforcer l’offre d’électricité dans le pays.
De son côté, le ministre des hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua, s’est réjoui de l’inauguration de cette infrastructure d’une ampleur sans précèdent dans le traitement du gaz associé au Congo.
« Ce projet gazier est la matérialisation de la vision du Chef de l’État, Denis Sassou – N’Guesso, depuis plus de 20 ans, pour le gaz congolais. Il s’inscrit dans sa volonté de voir le torchage du gaz s’arrêter en République du Congo. Ce projet vise, en priorité, le marché local. Il s’articule en 3 phases, à savoir la première phase en 2024, la deuxième en 2025 et la troisième en 2026 », a-t-il souligné.
Avec des forages de plus de 1400 puits dans 20 ans et des investissements de l’ordre de 23 milliards de dollars us, plus les 4 milliards us du projet initial, ce projet porte ainsi l’investissement global à environ 27 milliards de dollars us.
Par Wilfrid Lawilla