Plus d’une centaine des personnes vulnérables et marginalisées ont reçu des financements de l’ONG Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT) Congo pour se prendre en charge. Ce financement leur a permis d’exercer des activités de commerce et d’apprentissage.

 Certaines personnes se sont lancées dans la vente des produits cosmétiques, des divers, des bijoux, dans la restauration etc.  D’autres ont appris des métiers de coiffure, de couture, de conduite et de soudure.

 Cette action de l’ONG ACAT Congo s’inscrit dans le cadre du projet dénommé : « concourir à l’amélioration des conditions de vie des populations vulnérables et marginalisées à travers l’accès aux droits et à la justice dans les départements de Brazzaville et du Pool ».

Après deux ans d’exercice de 2024 et 2025, la restitution des résultats de ce projet a été présentée le 21 novembre à Brazzaville, par le président de cette organisation sociale, Christian Loubassou.

  Les participants à l’atelier de restitution.

Elle s’est tenue en présence des représentants des institutions publiques et privées, des autorités locales des quartiers, des associations, de la force publique et de la gendarmerie. Cette présentation a permis au président de l’ACAT de mentionner les activités réalisées dans le cadre de ce projet.

 « Comme on le dit souvent, tous, nous sommes vulnérables. Mais la vulnérabilité est variable. Elle dépend des degrés.  En collaboration avec les chefs de quartiers, nous avons sélectionné les personnes qui étaient vraiment à un niveau prononcé de vulnérabilité pour leur donner un financement modeste pour qu’elles puissent mener une activité afin de se prendre en charge et de s’autonomiser. Voilà pourquoi, près d’une centaine de personnes avaient été identifiée et elles ont reçu des financements pour réaliser leurs rêves », a-t-il précisé.

De même, l’ACAT a mené les activités de sensibilisation, organisé des réunions de travail avec les autorités locales, notamment les chefs du quartier et mis à leur disposition des dépliants, des livrets sur les notions de base du droit et des personnes de contact qui les ont accompagnés dans l’exercice de leurs fonctions.

« Les autorités locales de nos quartiers ont besoin de beaucoup d’attention dans le cadre de renforcement des capacités. Vous êtes sans savoir que lorsqu’ils sont désignés Chefs de quartiers, ils n’ont aucune formation et connaissance surtout sur les notions de droit. Voilà pourquoi notre projet vient pour essayer de leur donner des cours de droit et d’autres connaissances afin de faciliter leurs tâches dans la gestion quotidienne de leurs communautés », a renchéri le président de l’ACAT.

Ce projet a été réalisé avec le soutien financier de l’ambassade de France à travers le dispositif Kotonga et l’appui des préfectures de Brazzaville et du Pool. Il a été exécuté à Brazzaville dans les arrondissements de Makélékélé, Madibou, Mfilou, Talangaî et Djiri ainsi que dans la commune autonome de Kinkala.

 Par Orland Alain.