Le Président de la République, Denis Sassou – N’guesso, a manifesté son engament à éradiquer le grand banditisme urbain lors de la célébration du 67ème anniversaire de la proclamation de la République.
Cette fête de la République du Congo célébrée le 28 novembre de chaque année constitue un moment de communion nationale. La commémoration de cette journée revêt d’un enjeu majeur. Car, elle permet de se rappeler l’histoire du pays, d’écrire de nouvelles pages et de se remémorer de l’œuvre des pères de l’indépendance.
Cette journée symbolise aussi un cadre de réflexion sur la pérennité des institutions. Elle offre l’occasion au Président de la République de prononcer son discours sur l’état de la Nation devant le Parlement réuni en congrès.
L’évènement de cette année a permis au Chef de l’État congolais de réaffirmer son engagement à préserver la paix devant la montée du grand banditisme urbain.
D’un ton ferme, Denis Sassou-N’guesso a déclaré, devant la représentation nationale, que la puissance publique ne saurait, face au péril d’instabilité, être indéfiniment défiée. L’Etat qui est le garant de l’intérêt général poursuivra la traque sans relâche des malfaiteurs qui troublent la quiétude des populations.
« Devant la Constitution, devant le Peuple, J’avais pris l’engagement d’assurer et de garantir la sécurité de tous et de chacun. Sur cette question, Je serai intraitable et cela doit être pris et compris comme tel.
Après, Je confirme que la traque et le démantèlement de ces groupes sans foi ni loi seront maintenus dans tous les coins et recoins jusqu’à la capture du dernier bandit. C’est pourquoi, Je demande aux populations d’accompagner résolument les efforts de la Force publique dans l’éradication de tous ces criminels invétérés », a-t-il martelé.

Les parlementaires réunis en congrès.
Sur ce, le Chef de l’État a rappelé l’importance de préserver la paix qui n’est pas uniquement synonyme de situation de non-conflit, mais, elle est aussi l’éradication de tout phénomène attentatoire à la sécurité.
le Président de la République a déploré le comportement de certains jeunes qui s’adonnent aux activités du grand banditisme juvénile. Ces jeunes organisés en gangs sèment la terreur et tentent d’instaurer un climat d’insécurité et de peur généralisé dans le pays. Ils violent et commettent des forfaits d’une cruauté sans précédent.
Des pans entiers de l’économie du Congo se retrouvent actuellement en péril. Elle est en proie aux fourches caudines de l’insécurité entretenue par ces bandes de criminels.
L’économie de nuit, articulée autour des activités comme l’hôtellerie, la restauration, le divertissement, la culture et le tourisme nocturnes, souffrirait profondément de l’environnement de terreur créé par ce grand banditisme.
« Le secteur informel, tenu par les innocentes mamans qui se lèvent tôt et finissent tard la nuit, leurs activités destinées à la satisfaction des besoins vitaux de nombreuses familles, en serait lourdement déstabilisé, si l’on n’y prenait garde du fait des incursions régulières de ces ‘’ escadrons de la mort’’. Une telle situation ne peut que porter atteinte à l’image de notre pays.
A Brazzaville doit régner la paix des cœurs et la tranquillité des esprits. Tout comme à Pointe-Noire ou Ponton-La-Belle, la beauté ne doit pas être altérée par les rides de l’insécurité », a renchéri le Chef de l’État.
Denis Sassou-N’guesso a également évoqué, dans son adresse, les avancées enregistrées dans les secteurs éducatif, économique et sanitaire.
Par Flore de Jésus.