Le député Nganongo est monté au créneau, le 29 décembre 2025, pour répondre aux critiques sur le financement du congrès du Parti congolais du travail (PCT), à la suite de la remise publique des enveloppes par les fédérations du parti. Devant les professionnels des médias, l’élu du PCT a tenu à lever toute ambiguïté sur l’origine des fonds mobilisés.
Selon le député de Ngabé, les contributions n’ont rien eu de clandestin. « Vous étiez témoins. Cela ne s’est pas passé la nuit. Tout s’est fait en direct, en plein jour, dans une salle comble », a-t-il rappelé.
Il a, par ailleurs, insisté sur la transparence du processus. Les montants versés variaient selon les capacités de chacun : « Celui qui avait 2 000 a donné 2 000, celui qui avait 100 millions a donné 100 millions », a-t-il précisé.
Nganongo a souligné que ces apports ne relevaient pas d’initiatives individuelles isolées, mais plutôt des contributions collectives organisées par département. Ces initiatives illustrent, selon l’élu du PCT, la force et la structuration du PCT. « C’est la preuve que le PCT est un grand parti, un parti organisé », a-t-il affirmé.
Pour étayer ses propos, le député a rappelé l’existence de l’acte n°024 instituant une cotisation spéciale pour le financement du congrès, lancée le 7 août 2025 et initialement prévue jusqu’au 15 octobre 2025, avant d’être prolongée. « Depuis cette date, les militants et les fédérations continuent de s’organiser pour que le congrès se tienne malgré les difficultés », a-t-il expliqué.
Face aux accusations que le parti ferait appel au Trésor public pour le financement du congrès, Paul Nganongo a été catégorique : « Ce n’est pas le Trésor public qui finance les animations et ce n’est pas le Trésor public qui a apporté l’argent dans la salle. Chaque délégation a apporté sa contribution », a-t-il martelé.
Par ailleurs, l’élu de Ngabé a usé d’une métaphore pour comparer le PCT à une grande famille qui dispose de cadres issus de tous les secteurs de la vie, juristes, médecins, fonctionnaires et commerçants. « Une telle famille peut-elle manquer de moyens quand il faut faire face à un événement important ? Pour nous, le congrès est un corps à enterrer dignement, et chacun apporte sa part », a-t-il illustré.
Paul Nganongo a conclu en affirmant que ceux qui accusent le PCT de battre campagne avec les fonds publics « se trompent largement ». Pour le député du Parti congolais du travail, cette capacité de mobilisation financière est « la marque d’un parti au pouvoir fort, structuré et soutenu par ses cadres ».
Par Orland Alain.