Le VIᵉCongrès ordinaire du Parti Congolais du Travail (PCT) a investi Denis Sassou Nguesso comme candidat du parti à l’élection présidentielle prévue en mars 2026. Cette décision a été entérinée, le 30 décembre 2025, par une résolution adoptée par les congressistes et lue par Antoinette Kébi, membre du présidium du congrès.
Les délégués du congrès ont fondé leur décision sur les statuts et le règlement intérieur du PCT. La résolution évoque notamment « l’heure de grande cause de construction nationale », ainsi que les multiples appels à sa candidature émanant des fédérations du parti, des unions catégorielles, de l’Organisation des Femmes du Congo (OFC), de la Force montante congolaise (FMC), du comité central, des partis alliés nationaux et des partis amis étrangers.
Au-delà de l’investiture présidentielle, plusieurs autres motions ont été adoptées. Les congressistes ont aussi élevé Denis Sassou Nguesso à la dignité politique de « très grand camarade ».
Ils ont, à cet effet, exprimé leur vœu que le secrétaire général du PCT, Pierre Moussa, soit élevé à la dignité de « grand camarade ». Ainsi, une motion de félicitation lui a été adressée pour son action en faveur du rassemblement du parti aux plans national et international.
Les congressistes ont également adopté une motion de soutien aux actions du président du comité central en faveur de la paix.
Toutefois, les travaux du congrès, qui devaient initialement s’achever le 30 décembre, ont été suspendus par le premier vice-président du congrès, Anatole Collinet Makosso.
Cette suspension vise à permettre la reprise le 31 décembre des assises pour la désignation du secrétaire général du PCT et des autres membres des instances dirigeantes du parti, notamment le bureau politique, le secrétariat permanent et le comité central. Le suspense demeure par rapport à la composition finale des organes dirigeants.
Par ailleurs, la journée du 30 décembre a été marquée par les messages de l’Organisation des Femmes du Congo et de la Force montante congolaise.
Intervenant au nom de ces unions catégorielles du PCT, Inès Nefer Ingani Voumbo Yalo et Vadim Osdet Mvouba, ont plaidé pour le respect du quota des femmes et des jeunes au sein des instances du parti. Ils ont appelé à une meilleure représentativité dans les sphères décisionnelles.
Par Orland Alain.